L’administration fiscale a inscrit, en avril 2014, au Bulletin Officiel des Finances Publiques-Impôts une précision sur la prise en compte des avances remboursables perçues par les entreprises dans le calcul de leur CIR. Cette nouvelle définition peut avoir des conséquences sur la trésorerie des entreprises qui déclarent du CIR et qui bénéficient d’avances remboursables au titre de leurs dépenses de Recherche et Développement (R&D).
Une doctrine fiscale détaillée et précisée
Auparavant, l’entreprise devait déduire de son calcul de CIR, les subventions et avances remboursables perçues, au cours de l’année de versement de l’aide. Il pouvait ainsi exister un décalage dans le temps entre la réalisation du projet de R&D et le moment où l’entreprise bénéficiait de l’avance remboursable.
Depuis la publication du BOFIP le 4 avril 2014, les avances remboursables perçues par une entreprise au titre d’opérations éligibles au CIR doivent être déduites de son assiette de calcul, dès les premières dépenses menées sur le projet et ce jusqu’à concurrence du montant octroyé.
Notons que cet aménagement dans le traitement des avances remboursables pourrait entrainer des conséquences sur les montants de CIR déclarés sur plusieurs années compte tenu du « cycle de vie » d’une avance remboursable. Les entreprises devront en tenir compte dans le financement de leurs travaux de R&D.
Vous souhaitez savoir si vous êtes éligible au Crédit d’impôt recherche ? Nous vous proposons d’auditer gracieusement vos projets : contactez Marie Garnier et demandez un audit gracieux !
Partager la publication « Concours d’innovation vague 5 : vous avez jusqu’au 12 mai 2020 pour postuler à l’appel à projets national ! »