Dans les années quatre-vingts, les grands groupes européens emmenaient dans leurs aventures internationales même ceux qui, parmi leurs partenaires, étaient de plus petite taille. Pour une raison essentielle : puisque le mot-clé « Innovation » faisait partie de leur objectif commun de réussite !
Les acteurs de cette époque avaient intégré l’idée que pérenniser un produit, une solution, voire, même, un concept nouveau, a fortiori inconnus, requérait de l’investissement : investissement de temps, investissement d’argent.
En parallèle, les ETI, tout comme les TPE et PME peuvent, pour financer leurs travaux innovants, obtenir des aides fiscales et sociales, atout supplémentaire en faveur de leur développement et la réussite de leurs projets.
Il ne fait plus l’ombre d’un doute qu’un outil fiscal comme le Crédit Impôt Recherche, le bien-nommé CIR, ou qu’une garantie bancaire, illustrée par la Coface, sont des dispositifs qui, utilisés à bon escient, deviennent des cartes maîtresses dans le jeu des ETI. Nous en sommes les témoins privilégiés, au quotidien.
Finalement, la réponse à la question initiale est, peut-être : « en 2015 » ! En effet, les secondes noces entre les ETI et les start-up débuteront sans doute cette année ! Les partenariats collaboratifs entre ces 2 types d’entreprises sont primordiaux pour la réussite française de projets innovants. Elles ont besoin l’une de l’autre pour leur développement et permettre aux PME d’entrer dans le cercle des ETI à leur tour…
Raynald Mulot – Sogedev